Luang Prabang, Laos

Des édifices à l’architecture coloniale, des enseignes écrites en français pour ceux de l’administration publique (le Laos est une ancienne colonie française). Des rues principales pavées et des cafés branchés qui maîtrisent indubitablement l’art de la baguette et du breuvage chaud à la française.

Plusieurs temples, musés. Nous dormions dans une guesthouse qui abritait un nightclub et un karaoké. La berceuse ce soir-là, pour faire changement des insectes, c’était les hits d’Elvis.

Et la rouquine en charge des backvocals.

Une bibliothèque municipale (eh ouais!) où j’ai pu converser avec les moines. J’y ai appris qu’un moine n’ayant qu’une seule épaule recouverte est un ‘novice’ - un grade plus bas dans la hiérarchie bouddhiste (s’il existe une telle chose) que les moines à proprement dit, qui eux, ont les deux épaules recouvertes.

Au marché public le soir de notre arrivée, des bijoux fabriqués à partir des bombes larguées par les américains. Les locaux les déterrent, les dissèquent, les taillent en bagues, boucles d’oreille, médaillons, pendentifs, colliers, etc. et les revendent (aux touristes américains entre autres, ce qui ne manque pas d’ironie).

Le buffet, pas les bombes ça.

Mais les Américains n’étaient pas en guerre contre le Vietnam vous me dites? Ah si. Mais les armes et les munitions acheminées aux armées du Viet Cong l’étaient à partir des sentiers du Laos. Et le Laos est gouverné par un parti d’allégeance communiste.

D’ailleurs, lorsqu’on quittera Thakhek, nous le ferons pour nous rendre à Nakhom Phanom, la ville voisine mais du côté thailandais, située juste en face sur les rives du mythique Mékong.

 

C’est à partir de Nakhom Phanom que les hélicoptères des américains décollaient et poivraient la campagne et la jungle laotienne de futur.e.s bagues, boucles d’oreille, médaillons, pendentifs, colliers, etc.

Mais tout ça, c’est pas pour tout de suite, parce qu’avant, on se défoule sur les parois de Thakhek!