mardi 9 juin 2015

Yangshuo

Yangshuo - Le vieux Québec de la Chine !

Après un court vol entre Bangkok et Guillin, on prend notre premier transport en commun de la Chine. Tout va rondement, on se rend à Yangshuo sous une pluie torrentielle. À notre arrivée, vers 22h, des milliers de touristes (tous Chinois, ici il n’y a pas d’Occidentaux) se promènent avec leur parapluie. On se rendra vite compte que nous ne sommes pas le public cible et qu’on peut facilement déambuler dans la rue sans se faire interpeller. 

Yangshuo, on l’aime. 

On l’aime pour sa beauté. 

D’immenses montagnes de karste (ça c’est du calcaire - limestone en anglais, vous savez le genre de roche qu’un grimpeur apprécie souvent ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Karst) entourent la ville. Une belle rivière la serpente aussi. On apprécie Yangshuo en louant pour 2$ une magnifique bécane et en partant à la découverte des routes et des villages avoisinants.

Vraiment plus cool faire du vélo que de la moped

West Street, et les dômes sous la brume

Climber's Inn, notre refuge pour les prochaines semaines

Les dômes de karst voilés de brume, aussi appelés Dents de Dragon

Le soleil se couche sur West street

Un paysage croqué à partir du pont qui mène à Fuli. En avant plan, en bas à gauche, les ferries qui remontent la rivière jusquà Yangshuo

On l’aime pour son dépaysement. 

Ici, ne cherchez pas les serveurs qui parlent anglais (même pas un peu!), n’essayez pas de trouver les menus en anglais (sauf si vous fréquentez les restos haute-gamme...que bien sûr notre maigre budget ne nous permet pas), ne tentez pas de trouver des saveurs qui vous rappellent la bouffe de maman. Tout ça, il n’y en a pas.

Utilisez vos doigts pour pointer la photo du plat que vous voulez essayer sur le menu (des fois vous êtes chanceux (c’est bon), des fois vous l’êtes moins. Prendre des repas qui contiennent du rouge sur l'image est un risque: ça peut être très épicé. Mais Jean-David raffole des tomates et parfois, c'est difficile de distinguer un piment fort d'une tomate sur leurs photos...).

Pour autant d'ail et de chili par contre, on a eu moins de difficulté. L'odeur a vendu la chose un bon bloc de maisons avant.

Vos doigts vous serviront aussi à comprendre combien coûte 4 bananes, à demander si vous êtes dans la bonne direction pour tel ou tel endroit. Bref, on finit (pas tout le temps malheureusement) par se faire comprendre.

Vaut mieux pointer.
On l’aime pour ses découvertes culinaires. 

“Miam, ça semble bien bon ces petits fruits rouges” On apprendra plus tard que ce sont des fraises chinoises en français, ou waxberries en anglais, ou Myrica rubra en latin, ou encore des yangmei 杨梅 en chinois (http://fr.wikipedia.org/wiki/Myrica_rubra).

Si votre nom est Jean-David, le vendeur de fruit vous reconnaîtra bien rapidement (vous êtes un des seuls occidentaux barbus de la ville. Un sac plein = 1$) !

Yangmei!

Des dumplings faits sur la rue et une grosse crêpe avec une sauce aux arachides, un oeuf, une “saucisse”, de la salade, des piments et un petit bâton de pâte frite font un lunch du tonnerre !

Lunch du tonnerre.
Un “stand” où on choisit soi-même ses ingrédients (brocoli, carotte, chou, toffu, champignon, pois mange-tout...et des trucs qu’on ne connait pas) et la dame nous concocte un déclicieux stir-fried servi...avec du riz! 

Et finalement, on devrait finir le billet avec des photos de chats….mais ici, c’est au marché, accrochés à un crochet qu’on les retrouve parfois (je vous épargne les photos). Il y a Oden, le chiot de la proprio (Lily) qui jappe et mordille, mais qui est cute pareil ;-)



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