samedi 11 avril 2015

Froggatt Edge

La grimpe à Froggatt’s Edge? Oh...bin c’est coupant comme dirait l’autre. 

C'était aussi bien indiqué.
De l’avis du bout de chacun de mes dix doigts (huit en fait, pour être rigoureux faudrait exclure les pouces, ils ne contribuent pas beaucoup quand les prises sont des pockets) et des locaux du moins.

On y a causé sensation avec nos lunettes d’assurage futuristes, les néo-zélandais ne connaissant pas du tout (le mérite revient à Anne Chouinard).

On a par contre senti qu’on faisait vibrer la corde de l’Éthique de la Grimpe un peu fort avec notre stickclip, l’usage de l’outil ne s’étant clairement pas répandu par ici. (D’ailleurs, petite question syntaxique vite de même, pourquoi on ne dit pas clip stick plutôt? On dit bien hockey stick…)

On s’est bien rendu compte cependant que les fondations de leur Édifice de l’Éthique Pure n’étaient pas très solides lorsqu’ils nous ont demandé de l’emprunter.

Anne Chouinard s'est refait une tête.

Les journées passaient paisiblement: réveil vers 9 heures. Déjeuner. Grimpe, souvent au soleil et devant un auditoire de vaches. Retour à la petite école décrite par Anne dans son dernier billet. Petite baignade (oui parce qu’ils avaient une piscine extérieure qui avait due être vidée quelques jours avant notre arrivée. Figurez-vous que le café du village, qui s’avérait aussi être ze spot en Nouvelle-Zélande pour s’approprier du matériel de grimpe s’est envolée en fumée quatre jours avant notre arrivée. Bryce’s Cafe pour des lecteurs qui connaitraient.)

Dodo en regardant les étoiles.

Répéter le dernier paragraphe le lendemain (sauf la passe de l’incendie, celle-là, tu boucles juste une fois. Anyway).

Et la marched'approche convergeait rapidement.

On aura finalement passé toute la semaine dans ce coin-là: c’était le site avec la plus grande variance de cotations, et j’avais besoin de me défier un peu. Anne aussi je crois.

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