D'emblée, cette rivière, elle porte très mal son nom: il n'y a rien qui moisit là-bas. On y a passé trois environ 3 semaines en août avec des copains. Environ 400km de descente.
Le canot de rivière est ce genre d'activité qui requiert peu de théorie, mais beaucoup d'expérience.
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Faut seulement rester en équilibre. |
Le soir aux campements, il peut y avoir tellement de mouches à chevreuil sous la tente que leur vrombrissement est à confondre avec le son des gouttes de pluie.
Il y a aussi les reliefs écorchés, brûlés, qui permettent d'entrevoir le caractère de ce qui donne naissance à la rivière; ses cascades et qui laissent filer le vent. Conséquence des incendies de l'été 2013.
Les cîmes des arbres brûlées comme les mailles édentées d'une clôture barbelée. Les troncs, les faîtes exposés à blanc, come le fémur serait mis à nu, conséquence d'une écorce, d'une peau, calcinée.
Le vent qui souffle et transporte le crachin des nuages gris sur les eaux de la rivière.
On se croirait escortés sur le Styx, version boréale.
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Oui bon pas toujours. Y a eu pas mal de soleil aussi. |
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Les amis gentils. |
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Lui, on l'a baptisé Chumz. |
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La flotte Esquif. |
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Y avait des soirs plus festifs que d'autres. |
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Et des rapides plus gros que d'autres. |
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