samedi 18 avril 2015

Songkran! Sut-yot pi khap!

Si les gun à l’eau ont déjà été une solution qui se cherchait un problème, ou encore une invention qui se cherchait une application, alors c’est à Chiang Mai qu’ils l’ont trouvée: le festival de Songkran, le Nouvel An thai.

Application recherchée.

Perspective historique: on verse de l’eau (gentiment) sur la tête de nos doyens, nos aieuls, nos parents pour les bénir. On arrose le bouddha sur la charrette qui défile dans la rue. On s’enduit le visage de peinture blanche, c’est festif.

Aujourd’hui, c’est une bastragne qui dérape. En voyant tout ça, on se disait même que c'était peut-être un peu trop. De gaspillage d'eau tiens. Faudrait pas que les puristes du Ice Bucket Challenge voient ça. Et tout ce plastique, il va où après? Conscience écologique (et contrainte budgétaire), on n'aura pas acheté de flingue.

Perspective stratégique: la vieille ville de Chiang Mai est (encore) ceinte de quatre douves bien pleines. Les murs qui la protégeait se sont effondrés mais l’eau est restée. Imagine-toi 4 giga piscines olympiques aux 4 points cardinaux.

Fois 4.

Perspective technologique moderne: la complémentarité apparemment saugrenue du pickup et du gun à l’eau.
 

Et ça donne ça:

 

Sur trois jours. The largest waterfight in the world. Les plus passionnés (les enfants) commencent une journée avant et continuent même le soir (j’en faisais partie y a 10 ans, pas des enfants, des passionnés. Là, à 30 ans, me suis calmé).

Les ancêtres.
La relève.

Y a du monde aussi: pi n’aura pas suffisamment de décimales pour les associer à chacune des personnes qui descendent de la campagne pour la fête, sans compter ceux qui habitent déjà à Chiang Mai.

C’est pas seulement papa, maman, fillette et fiston qui descendent. Nenon. C’est mononc’, matante, gran’pa, grand’man, cousin(s), cousine(s), copains, copines. La totale. Question rhétorique pour vendre un punch: t’as déjà vu une boîte de pick-up pleine de monde?

Rajoute trois barils plein d’eau. Font ça toute la journée: conduire autour de la vieille ville, remplir les barils, tirer de l’eau.

Bummée du web. On voulait protéger notre caméra tu vois.

Ruse d’Apache de mon cru: pas besoin de gun. Quand tu deviens une cible, tu souris, tu t’approches. Tu gesticules un peu et hop, le sceau qu’on allait te verser sur la tête, tu le prends des mains de ton assaillant et tu lui vides dessus. C’est béton. Sauf pour la partie où son voisin te rend la pareille. Mais tout ça se fait avec le sourire!

Pouvez-vous croire que Anne Chouinard a conduit une mopette là-dedans?

Eh oui! Prochain billet!

2-0 Montréal. Yeah.

(NB: notre caméra nous a lâchée. Le temps qu'on la fasse réparer, j'ai pu recueillir certaines des photos de Songkran, mais pour les autres, ce sont les internets qui vous fournissent les images. Juste vous mettre au courant de même.)

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Laissez-nous un commentaire!