dimanche 29 mars 2015

Wellington Special

La ballade en traversier de Picton (île du Sud) vers Wellington (île du Nord) était très plaisante.



Il y avait aussi ce vieux Ford. Vous remarquerez le volant à gauche. Si vous avez lu le billet où l'on vous a présenté Ripley, vous allez voir qu'il y a quelque chose qui cloche sur cette bagnole.
J’ai vraiment trouvé que l’air y était bon, à Wellington. Le Wellington special semble depuis longtemps s’être dissipé.

Il y avait des messages éducatifs placardés dans les vitrines. Pas d'odeur de pizza cependant.
Au jardin botanique (il est très grand, le jardin botanique et il y a un observatoire et de jolies sculptures), il y avait the White Tree of Gondor et une plante appelée Marjorie Magnificent.


'Devant chez nous, c'est le Gondor man.' - le voisin d'en face
Au Québec, nous avons connu Mario le Magnifique, c’était dans le temps des gros casques Cooper.

Magnifique

Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que nous avons aussi, dans notre cercle d’amis, non pas un mais bien une Mario, diminutif de Marjorie. On a pensé à elle en voyant ça:



Au musée Te Papa, le musée de la Nouvelle-Zélande, il y a 4 étages de culture néo zélandaise gratuite - et éducative. Il y a plusieurs expositions que Anne et moi avons appréciées, comme celle où l’on exposait la pieuvre géante avec le bec de perroquet inversé et des crochets rotatifs sur ses tentacules.


J'ai des crochets sur mes tentacules. Ils tournent. Donc si tu te débats, tu t'écorches encore plus. Je remercie encore Mère Nature.

Ils m'ont mis dans un très grand bain.

J'ai aussi un bec de perroquet inversé en guise de bouche, ce qui déchire les choses sensationnellement bien. Même Shredder est jaloux.

Comme si c'était pas assez, j'ai de la difficulté à me trouver des lunettes à ma taille.

Je suis attiré par les formes brillantes. Comme Anne Chouinard. Parfois, j'apparais dans ses cauchemars.

Le soir au camping, après s’être brossée les dents en regardant les vagues se déverser sur la plage, Anne Chouinard clopine vers le vaisseau quand tout à coup: ‘JEAN-DAVID regarde!’.

Je suis à l’intérieur, à demi-endormi. ‘Oui?

Je viens de voir un hérisson! Il était sous la voiture, j’ai cru que c’était ma balle de laine qui était tombée du siège! Il était tout cccuuuutttteeeee (pour imiter, mettre un accent très aigu en prononçant le u.) Dis-moi, est-ce que ça mange du caoutchouc un hérisson?

Je réfléchis quelques secondes.

‘J’avoue que ce serait malade qu’ils grugent les pneus de TOUS les campeurs dans le stationnement (pensée 1: environ 50 véhicules) pendant la nuit et qu’au réveil, on soit tous là comme des cons à se demander qui a bien pu bouffer nos pneus. Ce serait comme un genre de commando d’élite rebel de hérissons néo-zélandais. As tu eu le temps de voir s’il avait des lunettes pour la vision nocturne ton hérisson ma chérie? (pensée 2: ne jamais laisser mourir le gamin en nous - mais ne pas trop abuser des jeux vidéos...)’’

Euh oui...bin c’est-à-dire que je posais la question car nos souliers sous sont le vaisseau.

Oh...ah…euh...ouais. Tes plans sont pas mal moins diaboliques que les miens. À bien y penser, non je pense pas qu’ils en mangent. Me semble que c’est plus le genre d’un gros raton-laveur nono de faire ça...

On ne saura hélas jamais si les hérissons ont bouffé nos souliers: Anne Chouinard a oublié ses sandales sous le vaisseau le lendemain matin.

Elle s’en est rendue compte au pied du mont Tongariro.

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