lundi 13 juillet 2015

La fois où j'ai compris que le chinois, c'était pas vraiment du chinois


Vous connaissez la comparaison qu'on utilise 'c'est du chinois' pour décrire quelque chose qu'on trouve à prime abord incompréhensible? Et bien laissez-moi vous raconter la fois où je me suis rendu compte que d'essayer de comprendre le chinois, c'est peut-être pas nécessairement si chinois (du moins dans un terminal d'autobus).

À Guiyang + j'ai comtpé 27 grues mécaniques qui s'affairaient dans le ciel de Guiyang +, Anne et Jean-David s'en vont prendre l'autobus.

À Guiyang, il y a deux terminus d'autobus. Celui d'où on est parti pour Ziyun, il était grand comme la Place Laurier. J'exagère à peine: il y a environ 70 quais d'embarquement et autant sinon plus de comptoirs de service à la billetterie. Ces petits commentaires sont là pour vous impressionner: Guiyang est une des villes principales de la province de Guizhou, une des plus sinon la plus pauvre de Chine. Et y a 27 grues mécaniques et un terminal avec 70 quais. Juste essayer d'illustrer le fait que la Chine est un pays en ébullition et qui sème le béton et l'infrastructure comme on sème la discorde dans une cuisine de Québec en criant «Vive Montréal!» ou encore «Vive le Festival de Jazz!» devant les fans du FEQ.

Alors on arrive là clopinclopant avec notre cargaison (on transporte au bas mot une cinquantaine de kilos à deux). Anne parvient à acheter les billets au comptoir en écrivant «Ziyun», «for 2», après avoir fait la file deux fois et s'être fait coupée - mais alors complètement - par une chinoise qui comme l'entièreté des chinois il semblerait, ignore le concept du «t'es en ligne, t'attends ton tour». La préposée sourit et lui donne deux billets. Elle dirige Anne avec un geste de la main vers la gauche. Sauf que le terminal est tellement grand que j'ai l'impression que c'est comme si elle venait de nous dire que la tour Eiffel, «c'est par là Monsieur - tournez à gauche et continuez encore pendant quelques milliers de kilomètres», en omettant de mentionner le nombre de frontières à traverser.

Donc on part à gauche. On arrive à une barrière - première frontière - dont l'érection horizontale est meublée au bout par la présence d'un pseudo garde de sécurité, pseudo entre autre parce que les deux yeux plongés et sur le bord de se noyer, dans son bol de nouilles. On comprend que, un peu comme à l'aéroport, c'est l'endroit où on contrôle les bagages (ouais parce qu'ils font ça aussi dans les terminus de bus): passé ça, tu retournes plus en arrière chose. On montre le billet au préposé pour valider qu'on est bien du bon côté. Oui parce que voyez-vous, le terminal est agencé de manière symétrique par rapport à l'axe allant de l'entrée principale aux comptoirs de service (en face). À gauche et à droite, il y a une barrière. À gauche (donc à notre droite parce qu'on revient du comptoir), ce sont les portes 1 à 35. À droite (donc à notre gauche - ciboulot, mélangeant la symétrie), les portes 36 à 70. Comprendre ici la notion voulant que si tu te retrouves du côté des portes 1 à 35 mais qu'en vérité tu devrais être du côté des portes 36 à 70, revenir en arrière implique quelques montées et descentes désagréables sur la montagne russe de la palette émotive qui commencent - les montées et descentes - par le 'Ah shit j'eul savais on aurait dû aller l'autre bord' (l'évidence - ou le déni ça dépend), pour ensuite tremper dans le doute 'Ah ouin t'es sûr.e?', l'inconfort causé par la cargaison qui se fait de plus en plus lourde au niveau de la clavicule gauche (je suis gaucher) puis presque finalement l'impatience et c'est à ce moment que tu coupes tout sinon ton couple en souffre et c'est pas bien et on part six mois et faut faire attention parce que c'est vraiment important la communication la patience prendre le temps de bien communiquer les choses tout ça - surtout si tu es pressé. Ouais parce que pour densifier le texte encore un peu plus, faut dire qu'on était sur un horaire plutôt serré, voir stressant voir en vérité plutôt inconnu outre la dimension dictée par l'étiolement des minutes qui deviennent des secondes de moins en moins vivaces, ce qui le rendait d'autant plus stressant - l'horaire. 

Bref.

Donc alors on se retrouve du côté des portes 36 à 70. C'est-à-dire environ la moitié de la Place Laurier d'où il s'ensuit que les toilettes sont obligatoirement au fond - tel que sûrement conçu brillamment par l'architecte chinois de service, sans doute champion au tetris mais pas capable de placer une barre à la verticale pour que ça prenne moins de place - le plus loin qu'il était possible de les installer du poste de contrôle des bagages. Alors on déplace notre arsenal jusqu'à la moitié de la dite Place Laurier, le plus près des quais puisque logiquement, avec tous les déplacements futurs (aléatoires par hypothèse puisqu'on ne sait pas trop où on s'en va) qui s'ensuivront, c'est mathématiquement l'endroit d'où on fera le moins de pas (en moyenne - mais on espère qu'il y en aura pas plus d'un - déplacement). Laisse tomber les bagages. Repérage. Toilettes au fond, dépanneurs derrière, bancs au milieu, horloge géante devant nous, quais d'embarquement à notre gauche. Une, sinon deux, centaines de chinois qui ont tous l'air pas mal moins désorientés que nous mais dont les expressions en nous apercevant semblent tout à fait binaires: c'est-à-dire que le visage trahit une attitude de totale indifférence, le 0, ou un regard plutôt ébété du genre «mais qu'est-ce que ces Occidentaux foutent ici? As-tu vu leur bagages?! Woah shit une rousse!» , le un

Je regarde mon billet pour la première fois, je lève les yeux vers les quais d'embarquement. Je regarde mon billet pour la seconde fois, je lève à nouveau les yeux vers les quais d'embarquement. Pour un esprit cartésien à ses heures comme le mien, léger embêtement de nature GPS-tique ici et mes synapses et neuronnes s'empresseront d'électrifier la grille de mon compas interne: bien qu'Anne ait pris la peine d'écrire 'Ziyun' - en pinyin - sur le billet.

Oui bon avant de continuer on va couper ça sec et faire un petit détour et régler le cas du pinyin tout de suite.

Détour elliptique 1: Le pinyin, c'est le mandarin écrit en latin - sommairement. L'idée c'est d'utiliser un ensemble fini de symboles (l'alphabet latin) pour traduire les caractères mandarins (ou cantonnais). Vous verrez un des avantages de la chose plus loin. L'autre truc qu'il faut savoir, c'est que le pinyin, à la base, permet d'apprivoiser avec plus de facilité les caprices phonétiques du mandarin. Par exemple, tu prononces les q comme «ts», les j comme «dj» - comme Beidjing mettons - , les z comme «dz» , les xi comme «shi», et c'est sans compter les accents. Un de ceux avec lequel je me suis familiarisé: «Ceqikou» se prononce «ce» - «si» - «kow». Avec le i qui descend. Alors, Ziyun en pinyin, ça s'écrit Zîyùn et ça se prononce certainement pas comme tu le penses avant de l'avoir entendu au moins une fois.

Un bixi. Il s'agit d'une bête mythique - comme Cerbère. Une tête de dragon et un corps de tortue. Un dragon tortue. Bien sûr, pour ruiner la blague qu'il y avait à faire avec les bixis qu'on peut louer dans les grandes villes, il a fallu que je me rappelle qu'on prononce bi-shi.


Donc fin de l'ellipse 1 et retour au billet (de bus, pas le billet du blogue - enfin si mais, substantiellement parlant t'es dans le billet du blogue depuis le début lecteur). Prendre note qu'à ce moment, ça fait un bon cinq minutes que je suis debout devant les quais et que je n'ai absolument pas bougé - et qu'une combinaison des mots absorbé et dérangé est insuffisante pour décrire mon état.

Anne a donc donné les instructions en pinyin mais les indications sur notre billet sont écrites, de moins l'infini jusqu'à plus l'infini sur l'ensemble des réels, en mandarin. Ici une autre ellipse s'impose avant de passer à autre chose.

Détour elliptique 2: Bien humblement, je suis capable de m'avancer et dire que le mandarin, c'est pas exactement une langue plutôt qu'un ensemble de dialects qui se ressemblent suffisamment (sauf pour un puriste j'imagine) pour appartenir au même groupe. C'est peut-être un peu comme dire que le québécois du Lac, le québécois de l'Abitibi et le québécois de la Gaspésie sont pas pareils - c'est vrai phonétiquement du moins. D'ailleurs, c'est parfois difficile d'identifier ce que le 'mandarin' identifie vraiment. Pour certains, c'est l'ensemble des dialects parlés en Chine du Nord et pour d'autres, c'est l'appellation pour le «Chinois standard» - la langue commune (https://en.wikipedia.org/wiki/Standard_Chinese). 

Il y aussi le fait que le mandarin diffère fondamentalement de notre langue (à souche latine - je m'improviserai pas linguiste mais j'accueille les précisions) sur ce point: notre langue utilise des caractères qui à la base ne veulent rien dire (les lettres) mais qui, lorsqu'agencées ensemble, peuvent créer un mot qui lui, a du sens. 

Par exemple, on peut agencer «e», «a» et «u» de 27 façons différentes pour créer un mot de 3 lettres mais une combinaison seulement aura du sens pour représenter le liquide essentiel à la vie:  «eau». En mandarin, il n'existe pas de 'lettres' et le symbole pour «eau» est tout simplement:


C'est que parfois, un symbole, à lui seul, peut avoir du sens, ce qui n'est pas le cas avec notre alphabet. Il y a aussi le fait que le mandarin n'est pas basé sur le 'son' tant que sur un symbole (ayant déjà du sens) et que ces symboles sont nombreux. Par exemple, il faudrait la connaissance d'environ 200 à 300 caractères (symboles) pour pouvoir lire le journal en mandarin (le même journal écrit en anglais exigerait la connaissance de seulement 26 caractères quand on y pense) et pour les textes plus académiques, classiques disons, ça pourrait aller jusqu'à 4000 (Semi-détour  elliptique 2.1 ici: vous vous souvenez de la passe du pinyin qui utilisait un ensemble de caractères fini? Ouais bon l'utilité c'est entre autre parce que ce serait long en ciboulot de texter dans un univers de 4000 caractères donc soit on passe par le pinyin ou par un ensemble restreint de caractères sur les claviers mandarins + téléphones intelligents inclus + ce qui incidemment explique aussi pourquoi en quatre jours de déplacements par métro à Beijing, j'ai bien dû croiser au plus le regard de deux ou trois spécimens dont l'angle d'inclinaison cervical ainsi que l'indéniable croisement de leurs iris avec les miens trahissaient le fait que contrairement à la centaine d'autres spécimens présents, eux n'étaient vraisemblablement pas absorbés par le défi tactil que représente le fait de texter entre et pendant les arrêts dudit wagon dudit métro - ceci expliquant limpidement cela). Fin du détour semi-elliptique 2.1

Et puis, si vous êtes un scientifique versé dans le domaine de l'intelligence artificielle, il y a tout le défi que représente la modélisation du langage et le fait d'essayer d'impartir à une machine le sens des symboles sans les particules élémentaires qui à la base, ne veulent rien dire. Sans compter qu'avec l'alphabet latin et «notre» langue, il y a un isomorphisme direct entre le son produit et l'écriture dudit son. N'est-ce pas là paradoxal d'ailleurs que les éléments de base de notre langue ne veulent rien dire à eux seuls, mais qu'en les combinant, on parvient à créer des entités appelées «mots» ayant du sens?! (Considérez d'ailleurs le fait que chacune des lettres que j'ai tapées depuis la rédaction de ce texte ne veulent rien dire lorsque prises individuellement mais pourtant vous êtes capable de donner un sens à mon texte.) Je vous épargne le fait que les mots se combinent pour former des phrases, et les phrases des textes comme des billets de blogue mettons. Mais là ça prendrait un détour de nature plus qu'elliptique 3 pour explorer tout ça. Lecteur.rice, je te dirige vers Godel, Escher, Bach.

Alors on revient au fait que je me tiens debout dans le terminal à Guiyang par un après-midi humide de juin, en essayant tant bien que mal de vérifier si on est du côté des «bons» quais - 36 à 70 - mais que je viens de constater que les indications sont écrites en mandarin et que ma connaissance du mandarin se situe au même niveau que celle des grecs pour les nombres complexes dans l'Antiquité: nulle.

Tout ce que je sais, et qui peut m'être utile, c'est qu'on est à Guiyang et qu'on s'en va à Ziyun, que j'aime les maths et que j'ai lu Sherlock Holmes. Oui madame, les maths et Sherlock Holmes ça peut être utile.

Donc, esprit analytique que je suis à mes heures, je me mets à procéder par déduction. Oui parce que vous voyez, je veux m'assurer qu'on se retrouve à la bonne porte, dans le bon bus. Ceci dans le but avoué de pouvoir faire une entorse à la palette émotive en montagne russe mentionnée plus haut. On appelle ça choisir ses batailles et Sun Tsu relate dans L'Art de la Guerre que toute bataille est remportée avant d'être menée. Fack-que-euh j'analyse.

Donc, axiome 1 (ouais bon techniquement c'est pas tout à fait un axiome je sais): l'information + c'est-à-dire l'agencement des caractères dont je ne comprends absolument rien + qui se retrouve sur mon billet c'est comme un genre (même les esprits analytiques aiment la redondance) de clé de décryptage, mettons. Et, axiome 2: je dois utiliser l'information qui se retrouve dans le terminus, c'est-à-dire l'agencement de caractères semblables dont je ne comprends absolument rien non plus qui se situe sur les murs, au-dessus des portes, sur mon bol de nouilles insta, sur les bus, les panneaux, les t-shirts, les journaux, les kiosques, les bagages, les documents qui se retrouvent dans l'univers des choses que mes yeux peuvent percevoir et mon cerveau analyser bref - on exclut le pseudo garde de sécurité qui sommeille à la barrière - lui, yé dans l'champ gauche avec pas de mitt depuis ving minutes, et les associer avec l'information qui se retrouve sur mon billet pour, en quelque sorte, la décrypter. Simple. Suffit de regarder chose. Par exemple, sur mon billet se trouve ce symbole:


Non regarde le billet d'en haut - sur la photo d'en-bas (...).

Oui c'est ça. Tu vois la petite flèche?

C'est ça. Du point A vers le point B.

Déduction aidante, le fait que la flèche me pousse à croire (intuition) que ce qui se trouve à gauche, c'est le point A et ce qui se trouve à droite, c'est le point B. Or, le point A, le point de départ, c'est Guiyang, donc la traduction de Guiyang du pinyin vers le mandarin,  ça doit être (déduction)...ouais c'est ça:


贵阳.


Bingo. Maintenant vérifions. Je me lève le nez du billet et constate que le symbole pour Guiyang est présent sur toutes, mais alors toutes (bon ok, strictement parlant, pas toutes, juste celles que je peux voir), les autobus présents sur les quais. Ce qui indique que tout ce beau monde part de Guiyang (confirmation).

Et si le symbole du point B représente la destination -  Ziyun - en mandarin(紫云), je n'ai plus qu'à trouver ce seul symbole dans le terminus (préférablement sur le dessus d'une porte d'embarquement, ou mieux, sur un bus)! Après avoir répéré ce symbole au-dessus de la porte 67, l'exclamation tout à fait naturelle qui m'est venue, au beau milieu du terminal est:


Juste pour ma coloc. Aussi pour remplacer Archimèdes et eureka.

Et...et...la leçon à retenir est que j'adore le fait que résoudre ce genre de puzzle m'allume encore. Je suis retourné en sautillant, tout excité, vers Anne qui souriait en voyant ma p'tite tronche de gamin. Je m'asseois.

 «Sais-tu quoi ma blonde?

- Non quoi mon amour?

Je suis capable de te dire quelle porte on doit prendre.»

J'étais pas peu fier de mon travail j'vous dis. Donc le bus est arrivé, à l'heure, à la bonne porte et on s'est embarqués pour Ziyun. À Ziyun, on a acheté nos billets pour Getu et j'ai refait le même exercice.

Anne s'est retournée et m'a donné ce regard qui voulait dire: «Es-tu sûr qu'on est à la bonne place?»

Pas de problème ma blonde, je le sais où ce bus s'en va. Ou peut-être que c'était juste un regard qui voulait dire: «Dis-moi mon p'tit geek, le sais-tu où on s'en va?»

Anne est prof après tout. Avec les années, une chose que j'ai remarquée, c'est qu'ils (elles) développent (les profs) la qualité de donner une occasion de parler à celui qui veut vous montrer qu'il a appris quelque chose.

Je pense que c'est ce qu'elle faisait.

Au resto de Getu, je voulais dire à la proprio (tsé celle avec le poulet là...) que la bouffe était délicieuse. Pas de problème, je suis prêt - j'veux dire, j'suis capable de m'orienter dans un terminus de bus en Chine - après ça, la prochaine conquête logique, c'est la tour de Babel, rien de moins.

There's an app for that comme y disent. Alors je m'allonge un soir avec le téléphone - on est d'même moi et le téléphone - et l'application de traduction de Google. Traduction vocale en plus si t'as les internets chose. Alors comment on dit delicious?

Réponse: 美味. Et ça se prononce comment? Réponse: meiwèi. Sweet. Je vire les choses de côté, je prononce delicious en mandarin et, hop, de l'autre côté sort la traduction exacte en anglais. Good.

Mon accentuation est bonne.

Puis j'ai demandé à la même application comment on disait How much. Eh boy.

Je gardel'histoire pour une soirée autour de la table avec les amis.

Conclusion cependant: ce texte - et surtout sa structure - n'étaient en fait qu'une métaphore pour vous illustrer le mur de difficulté qui se dresse devant un étranger qui veut s'enseigner le mandarin et l'échelle de motivation dont quelqu'un doit se munir pour le gravir - que ce soit avec un billet de bus ou une application Android.

(p.s. Aussi, ce texte d'une densité édifiante et assez volontaire a été écrit dans le seul but - enfin pas complètement mais presque si vous revenez en arrière - de taquiner, et mettre à l'épreuve, une certaine Sarah-Jeanne Giroux qui s'est vantée, le soir dans un bar avant notre départ, d'avoir l'habitude de lire tous les articles, au complet, des blogues qu'elle consulte/tait. Bonne lecture vous! ;-))

(p.p.s Si vous connaissez plus d'une Sarah-Jeanne, ce qui est possible puisqu'elle et moi appartenons à la génération «nom composé s'tune bonne idée», il s'agit, pour vous permettre de la distinguer des autres, de la sympathique aventurière/canotière avec des talents de photoshop phénoménaux.)

J'ai dit.






2 commentaires:

  1. Salut Vous

    Vous êtes motivés vous. Vous n'abuseriez pas de substance illicites dans les Z'Asies vous par hasard?

    Bien a vous

    P.S.: Sti de google ye mieux de pas fucker ENCORE pis effacer mon commentaire

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Bien le bonjour vous! Nah les Z'Asies c'est finit depuis un p'tit moment. Pour les substances illicites, aucune consommation (volontaire) de ma part Quoique, y a pas aml de thym pis de sauge dans les sentiers qui montent au cliff à Kalymnos...pis ça monte longtemps, pis c'est à pique pis faut respirer fort pis toute...y a peut-être bien qq chose dans l'air!

      Bien à vous vous. à bientôt vous!

      Effacer

Laissez-nous un commentaire!